8° PRIX 2020 de La Cour de L’Imaginaire

Vous êtes auteur, débutant ou non, d’un ROMAN relevant des littératures de l’Imaginaire (Science-Fiction, Fantasy, Fantastique)

Un collectif d’auteurs et de lecteurs passionnés a créé, en partenariat avec les éditions RROYZZ, Le prix de La Cour de L’Imaginaire, destiné à récompenser un manuscrit émergeant par ses qualités d’écriture et son originalité créative.

LE 7° PRIX 2019 a été attribué à Claire Garand pour son roman LES MAITRES DE LA LUMIERE

La sélection pour le prix 2020 est ouverte et s’achèvera le 28 février 2020. Vous pouvez nous adresser dès maintenant votre manuscrit. Pour ce faire, consultez notre site internet qui comporte, outre le règlement du prix, une présentation du contrat (un vrai contrat d’édition, et non à compte d’auteur)

www.lacourdelimaginaire.com

Publié dans Concours et AT | Laisser un commentaire

Renforcer sa présence sur Google

Je ne sais pas si tu es au courant, mais tu peux renforcer ta présence sur Google.

En juillet, je me suis googlée pour m’assurer que mon site était au moins dans la première page de recherches de Google. C’est bien beau d’avoir un site, mais si personne ne le voit quand on fait une recherche sur nous, à quoi bon, n’est-ce pas ?

Je suis passée en mode Navigation privée (Ctrl + Maj + N sur Chrome), et ça me tracassait de n’avoir que mes publications BMR sur ma fiche.

En bas se trouve le bouton « revendiquer cette fiche info » (avant c’était « Gérez-vous la présence en ligne de Jo Ann von Haff ? »). Exemple avec Suzanne Roy, ma jumelle cosmique.)

En cliquant, cela nous redirige vers une page de démarches assez simple : un selfie avec son passeport ou sa carte d’identité (j’ai pris ma photo en cachant les données, au cas où, ne laissant que la photo et le nom bien visible). Il faut également donner ses liens officiels (sites, réseaux sociaux) et prouver qu’on a accès au tableau de bord de chaque lien (une capture d’écran de l’interface de notre site, et montrer que nous pouvons changer nos profils sur les réseaux).Alors j’ai revendiqué ma fiche.

Deux/trois semaines plus tard, en août, je recevais l’autorisation de modifier mon compte.

Je voulais ajouter mes autres publications, puis j’ai remarqué que j’avais d’autres résultats, mais au lieu de « von Haff » (v minuscule), ils étaient sous « Von Haff » (V majuscule).

J’ai donc demandé à fusionner trois profils (si, si, j’avais un troisième perdu !).

Première semaine d’octobre, enfin, j’avais un seul profil « officiel ».

Revendiquer ma fiche a été plus compliqué que la moyenne, sûrement grâce à l’orthographe fantaisiste et hachée de mon nom nom. Il suffit d’une case pour tout fractionner, apparemment !

Mais c’est classe.

Non ?

Maintenant j’ai juste besoin de savoir comment changer cette fichue photo…

Publié dans Ressources | Laisser un commentaire

Du bon usage des italiques

This entry is part 4 of 6 in the series Cahier de vacances
Tout comme les majuscules, il y a des erreurs récurrentes en ce qui concerne les italiques : ils ne sont pas systématiques !

L’italique, utilisé à l’opposé du romain, sert à mettre l’accent sur un terme donné dans un texte. Il permet également de transcrire les paroles d’autrui sans qu’il y ait confusion. Ce sont deux de ses fonctions, il y en a beaucoup d’autres.

Voici un récapitulatif du bon usage de l’italique en littérature (il y du bon usage en méthodologie scientifique…).

1. Mots étrangers

Tous les mots étrangers qui ne sont pas encore entrés dans le langage courant prennent l’italique :

→ J’y vais le week-end prochain.

→ C’est un gourou.

→ J’attends ton feedback.

→ Bienvenue à la casa.

Il faut faire attention au pluriel de ces mots !

Lorsqu’un mot a été naturalisé, il prend le pluriel en français (même si ça doit provoquer des sueurs froides…) :

→ 1 raviolo, 2 ravioli (italien)

→ 1 ravioli, 2 raviolis (français)

À quelques exceptions près, certains mots gardent leur pluriel d’origine :

→ 1 stimulus, des stimuli

Ou alors, ils gardent les deux (pourquoi faire simple ?) :

→ 1 scénario, des scénarii ou des scénarios

2. Mots qui s’écartent du langage courant :

→ Argot

→ Néologismes

→ Régionalismes

3. Mots qui se désignent eux-mêmes :

 Le mot mot doit être en italique.

→ Mot doit être en italique.

Les appellations introduites par les verbes nommer et appeler :

→ Ils les nommèrent Indiens.

4. Caractères isolés :

→ Mettre les points sur les i.

5. Citations

Les citations en français sont entre guillemets.

→ « Ma maison est sa maison. »

Les citations en langue étrangère :

→ Mi casa es tu casa.

Quand on accompagne une citation en langue étrangère d’une traduction, on met la traduction entre guillemets et en romain :

→ Mi casa es tu casa. « Chez moi c’est chez toi. »

6. Dédicaces

Les dédicaces au début d’un ouvrage ou les citations qui ouvrent un chapitre sont toujours en italique.

7. Devises, maximes, proverbes, dictons…

Les devises sont en italique, qu’elles soient en français ou dans une langue étrangère.

→ En mai, fais ce qu’il te plaît. 

→ Chi va piano va sano. 

→ Liberté, Égalité, Fraternité

8. Le cas du latin

Les mots ou expressions latines entrées dans l’usage français s’écrivent en romain :

→ alter ego

 grosso modo 

→ vice-versa

Certains mots sont à écrire en italique :

→ NB 

→ nota bene

→ sic

 dixit

→ in extenso

Les numérotations sont à écrire en italique.

→ bis

  ter

9. Noms d’enseignes et propriétés

Les noms d’enseignes, de propriétés, d’établissements commerciaux (boutiques, cafés, hôtels, magasins, restaurants) sont en romain.

→ les Galeries Lafayette 

→ le Café de Flore 

 la villa Médicis

Pour éviter la confusion et pouvoir faire l’ellipse, on écrit :

→ Nous allons manger chez François =  Nous allons manger à la maison de François.

→ Nous allons manger Chez François = Nous allons manger au restaurant Chez François.

10. Noms d’organismes

Les noms d’organismes / entreprises / institutions / établissements / bâtiments / groupes / manifestations artistiques ou sportives / compagnies de théâtre / troupes / orchestres / prix et distinctions, qu’ils soient en français ou en langue étrangères, sont toujours en romain.

→ les éditions MxM Bookmark

→ la Banque de France 

 l’Opéra Garnier 

 le Salon du Livre 

→ le Tour de France 

 le prix Goncourt

11. Produits commerciaux et opérations techniques

Le nom des produits est écrit en romain :

→ un Coca-Cola 

→ une bouteille d’Évian

Les parfums et les vêtements de haute-couture sont des créations, ils sont donc écrits en italique :

→ un flacon de Trésor



12. Noms de bateaux, avions, trains

Les noms « de baptême » des véhicules peuvent être écrits entre guillemets, mais l’italique est le plus courant :

→ le Titanic

→ le Charles-de-Gaulle

Le nom d’une marque / modèle / type de fabrication est en romain :

 une Renault 

 l’Airbus 380

13. Administration civile, policière ou militaire

→ l’opération Vigipirate

14. Notes de musique

Les notes de musique sont toujours en italique :

 la clé de sol 

→ la majeur

Dans un titre déjà en italique, la note reste en italique.

→ Symphonie n° 7 en la majeur

15. À noter

Lorsque le texte où se trouve la citation est déjà en italique, alors la citation qui devrait être en italique est écrite en romain.

→ Le mot mot doit être en romain.

La ponctuation qui partie intégrante d’une citation est écrite en italique :

→ Il a dit Eurêka ! dans sa baignoire.

Mais si la citation est suivie d’une ponctuation qui n’en fait pas partie, on reprend le romain :

→ Avez-vous vu La Guerre du Feu ?

Les appels de note sont toujours en romain :

→ La Trace du Coyote 1

Les parenthèses sont dans le même caractère que la phrase principale.

→ La série phare de G.R.R. Martin (Le Trône de Fer) a été adaptée.

→ La série phare de G.R.R. Martin (Le Trône de Fer) a été adaptée.

On fait l’inverse pour les guillemets.

→ La série phare de G.R.R. Martin « Le Trône de Fer » a été adaptée.

→ La série phare de G.R.R. Martin « Le Trône de Fer » a été adaptée.

Quant aux crochets, que la citation soit en romain ou en italique, ils seront en romain.

→ Elle m’a dit que toutes [ses] affaires étaient perdues.5

Publié dans Correction | Tagué , , | 11 commentaires

À chacun son titre

This entry is part 6 of 6 in the series Cahier de vacances

On peut faire ce qu’on veut, sur une couverture. Graphiquement, on peut écrire en majuscules (ERRANCES), écrire en minuscules (errances), mélanger les deux (eRrAnCeS).

En typographie, ce n’est pas tout à fait la même chose. Pourtant, on voit parfois en librairie des titres qui partent dans tous les sens et c’est assez démocratique comme faute (ou ignorance) : éditeurs ou écrivains auto-publiés, tout le monde fait cette erreur.

Voici un petit récapitulatif.

1. Majuscules

Règle universelle : tous les titres doivent prendre une capitale initiale.

1.1 Avec un article défini, le premier substantif prend une majuscule

→ LConcubine

S’il y a un adjectif avant ce premier substantif, il prend une majuscule également :

→ LTreizième Concubine

Cela ne s’applique pas aux substantifs suivants :

→ LRéelle Hauteur des hommes

Et cela ne s’applique pas non plus si l’adjectif vient après le substantif :

→ LSouveraine voilée

1.2 Avec un article indéfini / une préposition / un adjectif déterminatif, seul le premier mot prend une majuscule

→ Une vie
→ M
vie

→ Cette vie

→ Quelle vie !

1.3 Il n’y a pas de majuscules lorsque le titre prend la forme d’une phrase verbale

→ Aujourd’hui ne se termine jamais

→ La guerre de Troie n’aura pas lieu

1.4 Un titre qui comporte une proposition relative ou participiale suit la règle des articles définis

→ LHomme qui voulait vivre sa vie

1.5 Quand le titre comporte deux substantifs joints, apposés, énumérés ou mis en opposition, alors les deux prennent une majuscule :

→ Paris-Match
→ Guerre et Paix
→ LRouge et le Noir

NB : en français, l’esperluette est réservée aux raisons sociales et aux marques commerciales, elle devra être remplacée par un « et » :

 Noir & Blanc / Noir et Blanc

1.6 Les surnoms

Les surnoms (composés d’adjectifs ou/et substantifs) prennent des majuscules :

→ LReine Guérisseuse

 Zorro le Justicier

2. Italiques

Dans un texte, les titres sont toujours écrits en italique.

Par contre, si le texte est en italique, les titres sont écrits en romain.

→ Il lit Les Yeux de Léon.

Exception faite pour les livres sacrés (l’œuvre entière ou en partie) :

→ Ils étudient la Bible, la Torah et le Coran.

→ Ils lisent la Genèse.

3. Articles

Les articles ne prennent l’italique que lorsqu’ils font partie du titre exact et, dans ces cas-là, on ne met pas de minuscule à l’article, même lorsque le titre se trouve au milieu d’une phrase.

→ Il a lu La Treizième Concubine.

On ne doit pas ajouter d’article à un titre qui n’en possède pas.

→ Son livre s’intitule Aube.

→ Elle corrige l’Aube. / Elle corrige Aube.

4. Accords

S’il faut utiliser une contraction d’article pour éviter un « son Les » disgracieux, la contraction doit être en romain :

→ Victor Hugo a écrit son Les Contemplations

→ Victor Hugo a écrit ses Contemplations

Il y a une façon de contourner la contraction :

→ Victor Hugo a écrit son recueil Les Contemplations

On a l’habitude d’accorder les verbes et les adjectifs au genre du titre si le titre est composé d’un nom propre ou s’il contient un nom commun précédé d’un article :

→ Les Yeux de Léon ont été publiés

→ La Treizième Concubine a été publiée

Si c’est un nom neutre et/ou sans article, l’accord se fait au masculin :

→ Casablanca est émouvant.

Les titres composés d’un et ou d’un ou s’accordent avec le premier mot :

→ Le Rouge et le Noir de Stendhal est lu au lycée.

5. Ponctuation

S’il y a une ponctuation à l’intérieur d’un titre, on n’ajoute pas de virgule à sa suite :

→ J’aime Demain, dès l’aube de Victor Hugo.

Minuscule après un point d’exclamation ou d’interrogation, des points de suspension ou deux points :

→ Ciel ! que c’était bien

6. Chapitres & poèmes

Lorsqu’on parle d’un chapitre ou d’un poème qui fait partie d’un ensemble avec le nom de la publication, il sera entre guillemets alors que le titre est en italique.

→ « Demain, dès l’aube… » a été publié dans le recueil Les Contemplations.

→ « Demain, dès l’aube… » in Les Contemplations.

Mais lorsque l’œuvre d’origine n’est pas mentionnée, on peut utiliser l’italique.

→ Victor Hugo est l’auteur de Demain, dès l’aube

Publié dans Correction | Tagué , | 6 commentaires

Comment éviter de perdre un document (et des années de vie au passage)

This entry is part 3 of 3 in the series La minute de l'écrivain geek

Cela fait cinq ans maintenant que j’utilise Dropbox.

J’ai commencé dans le but de partager des fichiers avec des collègues et des prestataires, puis petit à petit, j’ai commencé à archiver mes documents comme un simple back-up.

💾

Je ne sais plus exactement à partir de quel moment j’ai commencé à écrire directement dans Dropbox, je sais juste que lorsque je travaillais dans un bureau (et qu’il y avait de longues heures creuses), je corrigeais également des manuscrits et ça m’arrangeait de ne pas avoir besoin d’une clé USB (je m’en méfie comme la peste de ces bestioles-là).

Quand j’ai dû changer d’ordinateur et que j’ai eu besoin d’heures pour transférer mes documents d’un Wally à l’autre, j’ai décidé que j’allais me simplifier la vite : j’allais travailler directement dans Dropbox.

C’est la meilleure chose que j’ai faite jusqu’à présent ! 💃

Il y a quelques mois, j’ai fait une (très) mauvaise manipulation.

J’avais une deadline serrée, j’avais terminé une commande d’une centaine de pages que je devais rendre le lendemain. J’ai fait une danse de la joie, yay, puis j’ai fait ce que je faisais d’habitude : j’ai enregistré le document sous un autre nom pour conserver la mise en page et j’ai tout effacé avant de le refermer.

Sauf que.

Je n’ai pas enregistré sous un autre nom.

Et j’ai quand même tout effacé.

🙈

Je ne m’en suis pas rendu compte tout de suite. Juste par habitude (ou réflexe ?), j’ai regardé la liste de documents récents et j’ai remarqué qu’il n’y avait le nouveau document que j’étais supposée créer. J’ouvre ma commande et, ô rage, ô désespoir, ô vieillesse ennemie. J’ai totalement vidé mon document. Celui-là-même que je devais rendre tout juste quelques heures plus tard.

Et là, la danse était loin d’être joyeuse.

Mon cœur battait de façon si erratique !

J’ai commencé à paniquer, mais à paniquer très fort. Je ne pourrais pas refaire ces cent pages, pas en une semaine, encore moins pour dans quelques heures. Tremblante, j’ai essayé de voir si Word a gardé mes versions antérieures.

Non.

J’ai cherché le fichier des documents temporaires.

Il était vide.

J’étais à deux doigts de pleurer, les gens.

Puis je me suis souvenue de Dropbox.

J’ai ouvert mon tableau de bord, j’ai tout ouvert (j’ai des fichiers dans des fichiers dans des fichiers), j’ai cliqué et là… Béni soit le créateur Bénis soient les créateurs de Dropbox, Arash et Drew, jusqu’à la quinzième génération (après, je ne me responsabilise plus).

Dropbox avait les versions précédentes.

Il avait même, genre, 1500 versions précédentes.

La version gratuite sauvegarde toutes les versions des 30 derniers jours.

Avec la version étendue, jusqu’à UN AN !

J’ai restauré mon affaire (avec l’avant-avant-dernière version puisque les autres étaient vides !), je me suis assurée que c’est le bon document, je me le suis envoyée aussitôt par e-mail, pour être vraiment sûre-sûre, puis j’ai fermé Wally.

Je venais de passer les cinq minutes les plus longue de ma vie professionnelle.

Et j’en ai vécu, des moments à peu près compliqués…

Du coup, je te le dis, les gens : si tu travailles sur ordinateur, Word ou OpenOffice ou ce que tu veux, écris directement dans Dropbox.

Dropbox est ton ami.

Je ne suis même pas sponsorisée. 😥

(Si tu veux tester, clique sur ce lien grâce auquel je pourrais agrandir ma mémoire !)

Publié dans Ressources | Laisser un commentaire