- Scénarisation, la dramaturgie au service des auteurs – OUVERTURE
- Scénarisation, la dramaturgie au service des auteurs – LEXIQUE
- Scénarisation, la dramaturgie au service des auteurs – ÉTAPE 1
- Scénarisation, la dramaturgie au service des auteurs – ETAPE 2
- Scénarisation, la dramaturgie au service des auteurs – ETAPE 3
- Scénarisation, la dramaturgie au service des auteurs – ETAPE 4
- Scénarisation, la dramaturgie au service des auteurs – ÉTAPE 5
- Scénarisation, la dramaturgie au service des auteurs – ÉTAPE 6
- Scénarisation, la dramaturgie au service des auteurs – Fondu au noir
Étape 5 – Jouer aux cartes (les murs) (1s)
Il s’agit de visualiser le film et d’écrire succinctement chaque scène. Soit sur des cartes, soit dans un tableur, soit dans un logiciel spécialisé. L’idée est de pouvoir aisément réagencer les séquences par la suite.
Exemple de carte
Laisser couler les idées librement, mais rester succinct. Sauf si réellement capital, pas besoin de détailler les décors ni de mettre de dialogue. Privilégiez l’activité au dialogue. Mettez les personnages en situation d’action ou de réaction plutôt que de description.
Respecter l’unité d’action.
Utiliser une couleur différente pour les nœuds dramatiques principaux (point déclencheur, passage premier-deuxième acte, climax…) afin de bien les identifier.
Une fois les cartes écrites (entre 60 et 80 pour un 90-120’), revisiter leur ordre, certaines séquences gagnent en valeur en agençant l’action un peu différemment. Éviter les longues séquences au même rythme ou du même type.
Quand vous avez fini, posez-vous les bonnes questions :
- Les scènes sont-elles bien rythmées ?
- Les nœuds dramatiques principaux sont-ils bien espacés ?
- Les actions des personnages sont-elles bien motivées (et non pas là juste pour justifier l’histoire) ?
- Y a-t-il bien une relation de cause à effet entre les actions des personnages ?
- Le conflit monte-t-il bien crescendo jusqu’au climax ?