Méthodes

Hybridation, le meilleur des deux mondes ?

Hybride Avouons-le, la précédente série sur la scénarisation était un peu aride. En même temps, je vous avais prévenu dès le début. Elle avait cependant un rôle fondamental : vous apportez les bases de la dramaturgie, dont deux aspects sont fort intéressants pour les auteurs. Je parle bien sûr, de la structure du récit et de la caractérisation de vos personnages. En fait, je vous livre ici un bilan entre deux eaux. Le meilleur de la scénarisation pour dynamiser vos écrits.

 Des différences fondamentales

Entre script et manuscrit, il y a quelques différences fondamentales qu’il est impossible de concilier.

  1. Finalité. Le manuscrit est un produit fini. Le transformer en livre n’est qu’un processus cosmétique. Le récit, l’histoire, les décors et les personnages ne s’en verront pas altérés. Le script, lui, n’est pas un produit fini, mais un guide au sein d’une longue suite d’opérations. LE FILM en est le produit fini. Et entre script et film, beaucoup de choses changent en fonction de l’équipe technique, des acteurs, du réalisateur, des décorateurs, du producteur…
  2. L’unité d’action. Ce principe qui consiste à imposer que chaque scène se focalise sur le problème posé par l’objectif du protagoniste veut qu’en matière de scénarisation, il ne doive pas y avoir de digression. Autrement dit, se méfier des sous-intrigues. S’il y en a, elles doivent avoir une incidence sur l’intrigue principale et non développer des histoires parallèles indépendantes. Dans un roman, c’est presque l’inverse. On a du temps et un lecteur qui est « actif », contrairement à un spectateur. Ce lecteur est prêt à nous suivre, il a même ouvert le livre pour ça ! Alors sans le perdre, on peut lui offrir (et un bon auteur se DOIT même de le faire) des histoires dans l’histoire. Le roman en gagne en profondeur et en intérêt.
  3. Le langage. Un livre est fait pour être lu. Un film pour être vu et entendu. En cela, la part d’imaginaire est importante dans le roman. Aussi doué soit un auteur, une description sera « vue » différemment d’un lecteur à l’autre, car il doit faire un travail de reconstruction, et cela, on peut en jouer, ce que ne peut pas faire une image (sans devenir floue). 😉

Il y a donc des aspects dans la conception et la réalisation d’un projet qui peuvent être contradictoires entre scénario et roman. Mais pour le reste, et principalement pour la littérature romanesque, je pense qu’il y a de quoi se retrouver à la croisée des chemins et dynamiser la conception d’un récit.

Hybride

C’est avec cette idée en tête que je vous livre ici une version révisée des documents de travail de la méthode du flocon. Emphase sur la caractérisation et la structure du récit.

Fiche récapitulative

Modèle de conception


 


 [JA1]Pourquoi cette remarque ?

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