Témoignages

Genres sans frontières : Anne Rossi

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[Espaces Comprises] Peux-tu te présenter ?

Anne Rossi : Bonjour, je suis une chercheuse de trésor, mariée à un pirate, et j’ai donné le jour à une ninja, un alien et une monstresse (ah non, pardon je confonds avec le truc Star Wars qui a tourné sur Facebook il y a quelque temps.)
Donc, j’ai le même âge que Leonardo di Caprio, j’ai trois enfants, un nombre équivalent de chats et un mari qui est un saint de tous nous supporter. J’habite et je travaille en région parisienne. J’ai aussi une deuxième vie dans laquelle j’écris des romans et des nouvelles. À ce jour, j’ai publié trois romans juniors (Une larme de sirène et Une démone chez les anges aux éditions Sortilèges, Lita et les corsaires rouges aux éditions Les Roses Bleues) et une série de romance fantasy pour jeunes adultes (Passeurs d’ombre aux éditions NumérikLivres), plus quelques nouvelles en anthologies.

[EC] Pourquoi avoir choisi de tout écrire sous le même nom ?

Aujourd’hui, avec les réseaux sociaux, les photos dans les salons, etc., un pseudonyme serait rapidement éventé, alors autant se simplifier la vie dès le départ.

[EC] Comment faire la différence auprès du public ?

Je ne la fais pas. Comme ça, les mamans qui viennent acheter mes livres de romance fantasy voient les romans juniors à côté et les embarquent pour leurs enfants, toute la famille a de quoi lire et tout le monde est content.
Plus sérieusement, la différence ne se fait pas sur le nom de l’auteur, mais sur la présentation du livre en elle-même. A priori, on se doute que la romance fantasy ne s’adresse pas aux enfants, de même que la mention « à partir de dix ans » sur la couverture de Une démone chez les anges peut mettre la puce à l’oreille quant au public visé…

[EC] Comment compartimenter les différents genres ?

J’ai un blog adultes et un blog jeunesse, avec chacun une page Facebook rattachée, mais il existe des passerelles de l’un à l’autre. Je ne cherche pas vraiment à compartimenter, comme je l’ai dit plus haut, je pense que le lecteur est assez intelligent pour s’y retrouver tout seul. Un auteur que j’admire, Gudule, a publié sous le même nom des albums pour enfants comme des trucs bien gores pour adultes (Le club des petites filles mortes, par exemple) et à ma connaissance, ça n’a jamais posé de problème.

[EC] Est-ce que les différents genres sont complémentaires ?

Dans la mesure où j’écris presque toujours dans les genres de l’imaginaire, la passerelle enfants/adultes se fait naturellement. La principale différence entre les deux se situe au niveau du style, de la complexité de l’intrigue et des thèmes abordés, pas du côté de la toile de fond, celle qui nécessite le plus de documentation ou de recherches sur le monde. Ainsi, pour Une démone chez les anges, j’ai effectué des recherches sur la hiérarchie angélique qui m’ont été utiles pour deux nouvelles adultes, même si je n’ai pas exploité les données de la même façon dans un cas ou dans l’autre.
Par ailleurs, la littérature jeunesse nécessite une certaine rigueur (style simple, sans phrases longues ou ampoulées, taille du texte limitée, intrigue resserrée sur l’essentiel) qui rejaillit forcément sur le reste. Notamment, le fait de pouvoir écrire en respectant un format donné m’a été bien utile quand il a fallu rédiger les sept épisodes de Passeurs d’ombre, quinze mille mots chacun.

[EC] Quelle est ton actualité ?

Une démone chez les anges et Une larme de sirène, romans juniors, viennent de sortir aux éditions Sortilèges, diverses séances de dédicaces sont prévues tout au long du printemps.
Courant mars sortira le premier épisode de ma nouvelle série de romance fantasy, cette fois aux éditions Nergäl : Enfants du feu, qui comptera sept épisodes au total.
Côté romance, ma seconde nouvelle de romance piraterie, Bébé à bord, sortira en avril aux éditions Láska ; le lancement de la série de romance contemporaine, Chronique d’un amour fou, commencera en mai.
Enfin, une nouvelle chez HQN, la collection numérique d’Harlequin, est prévue pour l’été.
Toujours au mois de mai devrait sortir un roman jeunesse aux éditions les Lucioles, Suzy Online (un roman qui aborde le thème de l’écriture).
Par ailleurs, certaines choses sont en cours mais non encore officielles, et j’attends les réponses de plusieurs soumissions, donc pour vous tenir informés, restez connectés !

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