La Nuit des Temps de René Barjavel, aux Presses de la Cité
En général, je ne suis pas trop amateur des histoires d’amour. Pour moi, on est plus dans une histoire d’amour que de SF « pure », mais son intensité dramatique m’a laissé un souvenir impérissable.
Dans le grand silence blanc de l’Antarctique, les membres d’une mission des Expéditions polaires françaises s’activent à prélever des carottes de glace. L’épaisseur de la banquise atteint plus de 1 000 mètres, les couches les plus profondes remontant à 900 000 ans…
C’est alors que l’incroyable intervient : les appareils sondeurs enregistrent un signal provenant du niveau du sol. Il y a un émetteur sous la glace. La nouvelle éclate comme une bombe et les journaux du monde entier rivalisent de gros titres : « Une ville sous la glace », « Un coeur sous la banquise », etc. Que vont découvrir les savants et les techniciens qui, venus du monde entier, forent la glace à la rencontre du mystère ?
Reportage, épopée et chant d’amour passionné, La Nuit des temps est tout cela à la fois.
Les Guerriers du Silence de Pierre Bordage, aux éditions L’Atalante
À l’époque où je l’ai lu, je ne connaissais pas Bordage, et je ne m’attendais pas à ce niveau de qualité chez un auteur français. Une surprise extrêmement plaisante, un livre qui s’apparente pour moi à un classique.
Quelque cent mondes composent la Confédération de Naflin, parmi lesquelles la somptueuse et raffinée Syracusa. Or, dans l’ombre de la famille régnante, les mystérieux Scaythes d’Hyponéros, venus d’un monde lointain, doués d’inquiétants pouvoirs psychiques, trament un gigantesque complot dont l’instauration d’une dictature sur la Confédération ne constitue qu’une étape.
Qui pourrait donc leur faire obstacle ? Les moines guerriers de l’ordre Absourate ? Ou faudrait-il compter avec cet obscur employé d’une compagnie de voyages, qui noie son ennui dans l’alcool sur la planète Deux-Saisons ? Car sa vie bascule le jour où une belle Syracusaine, traquée, passe la porte de son agence…
Niourk de Stefan Wul, aux éditions Castelmore
Une authenticité dans le récit et une « qualité de rêve » qui m’a estomaqué, un récit parfaitement mené de bout en bout.
Les hommes ont régressé à un stade primitif après une catastrophe nucléaire qui a bouleversé la planète. La survie s’est organisée au coeur de tribus. Dans l’une d’elle vit un enfant noir, rejeté par les siens à cause de sa différence. Lorsque l’enfant est condamné à mort par leur chef, il se met alors en route vers Niourk, la ville des dieux, en quête de nourriture. Mais dans cette métropole abandonnée ne subsistent que ruine, radiations et machines étranges…
« La nuit des temps » est l’un de mes romans préférés !