Vous avez de ces questions !

This entry is part 6 of 6 in the series 1 an d'[EC]

searchDans la série, « un an d’[EC] », je tenais à répondre en toute sincérité à ces questions parfois étranges que vous vous posez et qui vous amènent sur notre site. (Top des recherches les plus bizarres qui aboutissent sur espacescomprises.com…)

« charade métier » : Je ne savais pas que c’était un métier, mais nous saurons désormais qu’en plus des écrivains, auteurs, paroliers, scénaristes, correcteurs, éditeurs… il faudra aussi compter les « charadiers » dans la grande famille des professionnels des Lettes.

« lecture et questions » : J’ai bien lu, mais je n’ai pas compris votre question.

« lettre d’accompagne de soumission d’un barticle à un blog » : dans votre cas c’est inutile… aucune lettre de soumission au monde ne vous fera accepter comme blogueur…

« 25.000 signes en simple interligne incluant les espaces et écrit en word 12 » : C’est bon, vous êtes arrivé au bon endroit.

« anne rossi judo » : Faite gaffe pendant les dédicaces, en plus d’être auteure, elle est ceinture noire 5e dan.

« bosse de l’écrivain doigt » : Je ne saurais trop vous conseiller de passer au clavier. Je suis pour la protection des oies et de leurs plumes.

« budget d’écriture d’un roman » : Du temps… beaucoup de temps…

« charade sur les caribou » : Mon premier est la 11e lettre de l’alphabet, les Chinois raffolent de mon second, mon troisième s’accroche aux crampons des bottes en caoutchouc, il n’y a qu’un seul de mon tout au sein de l’équipe d’[EC].

« cheval j’ai tout perdu au tiercé » : Vous ne retrouverez pas votre argent en écrivant.

« comment lire sur ma tablette au soleil » : Avec des lunettes (de soleil).

« existe-t’il des anneaux magiques » : Non. (Ou alors il vous faut un tapis volant pour aller en Terre du Milieu.)

« je ne peux pas ecouter alouette sur ma tablette » : Mais que fait Apple ! REMBOURSÉ ! REMBOURSÉ !

« l’editeur me demande de retravailler mon texte, est ce bon signe? » : C’est toujours meilleur signe qu’un refus ou… pas de réponse du tout.

« succes avant travail » : Vous allez au-devant d’une profonde déception dans la vie, surtout dans le monde de l’écriture.

« un éditeur qui font la correction » : Vous en avez besoin, en effet…

« une conclusion du roman » : FIN

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Vanessa, 1 an plus tard

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Ness

Vanessa du Frat
Vice-présidente d'[Espaces Comprises]
ness@espacescomprises.com
http://www.lesenfantsdelo.com

Vanessa du Frat a commencé à écrire à l’âge de neuf ans et ce n’était franchement pas glorieux. Quelques années plus tard, elle se lance dans la rédaction de sa saga fleuve les Enfants de l’Ô, et là non plus, ce n’était pas glorieux. C’est seulement à l’âge de 18 ans qu’elle boucle enfin un roman digne de ce nom (ou presque). Très occupée par ses études de biologie, elle met plus ou moins de côté l’écriture, mais décide de ressortir des tréfonds de son ordinateur une énième réécriture du premier tome des Enfants de l’Ô (qu’elle appelle première partie, vu que naïve comme elle est, elle pense qu’elle arrivera à en faire un one-shot) et de le proposer en lecture libre sur un site qu’elle crée. C’est en 2002. Dès son master en poche, elle se lance dans la réécriture du tome 1 et enchaîne sur les six suivants. En 2009, elle devient correctrice pour les éditions des Mille Saisons, après une expérience similaire auprès de la défunte maison de l’Olibrius Céleste. En 2010, elle décide de valider ses compétences et son expérience de correctrice par un diplôme et suit la formation du CEC. En 2010 également, elle passe son diplôme de flashdesigner. Actuellement, elle prépare la publication du premier tome des Enfants de l’Ô (qu’elle a réécrit en partie, parce que quand même, après dix-sept fois, c’était toujours pas ça), qui sortira normalement en autoédition au printemps 2013 (mais que les lecteurs ne se réjouissent pas trop vite, il était déjà censé sortir en 2008). Elle hante parfois les salons littéraires et adore raconter des trucs sans intérêt sur Facebook.

1 an d’[EC]

Un an d’EC, pour moi, c’est surtout une admiration constante face à la motivation et aux idées de mes trois acolytes ! C’est aussi beaucoup, beaucoup d’heures passées sur mes articles (notamment sur la traduction de Worldbuilding), le dur apprentissage (pas encore complètement assimilé) de la manière correcte de structurer mes pensées pour faire comprendre par les lecteurs du site (j’aurais été une très mauvaise prof), des recherches qui ont approfondi mes connaissances sur certains sujets.

1 an autour d’[EC]

Je suis la seule de l’équipe d’EC à ne pas avoir eu de publication à mon actif cette année, et pour cause : j’étais bien trop occupée par la sortie de mon roman en autoédition pour envisager d’écrire des nouvelles ou même de proposer des textes déjà écrits, n’ayant absolument pas le temps de me consacrer à autre chose qu’aux Enfants de l’Ô (qui va sortir le 30 novembre, mais ça compte déjà pour l’année suivante…).

La prochaine année d’[EC]

Je vais essayer d’être plus présente sur le site et le facebook d’EC (pour le twitter, vous pouvez laisser tomber, je n’ai jamais rien compris à ce truc), d’écrire davantage d’articles. J’ai prévu une série d’articles sur l’autoédition, qui parlera de mon expérience avec mon roman, de mes difficultés, des avantages, des désavantages, bref, une sorte de journal de bord de l’auteur autoédité.

Je vais également m’atteler à la publication du tome 2 des Enfants de l’Ô, ce qui va impliquer réécriture et corrections, et peut-être reprendre mon roman de littérature générale.

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Alice, 1 an plus tard

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Alice Pervilhac
Secrétaire d'[Espaces Comprises]
alice@espacescomprises.com
www.undermyfeather.wordpress.com

Alice Pervilhac écrit depuis plusieurs années déjà lorsqu’elle décide de se lancer dans un DUT métiers du livre. Dans le cadre de celui-ci, elle effectue un stage en maison d’édition à compte d’auteur, ce qui suffit à la dégoûter de passer son diplôme. Elle interrompt donc sa formation et décide de se mettre à travailler, lassée des bancs de l’école.

Après quelques mois loin des livres et de l’édition, elle se remet à écrire et revient vers son amour de jeunesse.

Elle se documente de plus en plus sur ce domaine très particulier de l’édition dans lequel elle avait voulu travailler. De rencontres en articles, elle se rend compte que le monde de l’édition ne se limite pas au compte d’auteur – loin de là – et décide d’aider ceux qui, comme elle, peuvent être pris au dépourvu par les différents modes de publication. Via son blog, elle décide de relayer les méthodes d’écriture et les bons conseils qu’elle trouve de-ci, de-là.

Alice continue d’écrire et a publié sa première novella en avril 2013 aux éditions l’ivre-book, en format numérique. Une avancée vers un peu de crédibilité – même si elle restera toujours une galérienne de l’écriture.

1 an d’[EC]

Pour moi, cela a représenté une vingtaine d’articles terminés, 3 textes de lois décortiqués, un nombre de SEC que je n’ai même pas compté, un sacré complexe d’infériorité face à mes acolytes et beaucoup d’heures de recherches et d’échanges.

Un véritable travail sur moi-même, aussi, parce que j’ai dû jongler entre mes obligations personnelles, professionnelles et bénévoles alors que je suis à peu près aussi organisée que le souk de Marrakech.

Et enfin, la création d’une association, avec tout le travail que cela suppose, afin que nous puissions réaliser tous les projets qui nous tiennent à cœur – et nous en avons beaucoup !

1 an autour d’[EC]

Année chargée puisque ma première novella a été publiée et que je suis censée écrire la suite, mais aussi parce que je suis devenue maman… J’avais déjà du mal à trouver du temps pour écrire, c’est devenu pire ! Mais un virage professionnel m’a permis de libérer du temps pour [EC] et mes textes, et j’espère bien réussir à terminer un roman bientôt !

La prochaine année d’[EC]

Pour moi, il s’agira de continuer à administrer l’association (le siège social est chez moi, donc si vous envoyez des Tagada pour Kanata, pensez à me soudoyer ! Je prends les crocos, le Milka et les vêtements de bébé (Garçon, taille 9 mois minimum.) tout en apportant des éclaircissements sur les points administratifs qui posent problèmes aux auteurs. (Patron Jo Ann a dit que c’était ma spécialité, alors…) (À la personne qui nous avait demandé de parler de la déclaration des droits d’auteurs pour les impôts et à celle qui s’interrogeait sur les à-valoir, c’est en cours, pas d’inquiétude !)

En parallèle, la suite de ma novella est sur le feu et j’ai un autre roman (au moins) qui me tend les bras !

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Jo Ann, 1 an plus tard

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joannJO ANN VON HAFF
Présidente d'[Espaces Comprises]
joann[@]espacescomprises.com
www.joannv.com

Jo Ann von Haff est entrée dans l’édition par la mauvaise porte, dès 2003. Depuis, elle a accumulé de l’expérience. Écrivain angolaise d’expression française, auteure de littérature contemporaine et de fantasy, scénariste de bande dessinée à ses heures perdues, elle écrit surtout pour le plaisir. Forte de ses études en psychologie clinique et de son éducation multiculturelle, Jo Ann aime donner un côté sombre à ses textes et traiter de la résilience.
Correctrice professionnelle depuis 2010, elle partage depuis autant de temps des conseils de primo-romancière sur son blog, parce qu’elle aussi est une galérienne de l’écriture. Et non, elle n’en éprouve aucune honte.

Un an d’[Espaces Comprises]

Un an déjà ! Ou quatorze mois, si on compte la préparation.
Je ne parviens pas encore à réaliser qu’en septembre 2012, on était encore au stade d’échanger des idées dans la demi-rigolade par messages groupés. On était dans une phase « Cap ou pas cap ? » et c’était un peu comme se jeter à la mer du haut d’une falaise. Juste un peu.
Tout comme Franck, je pense qu’un site comme [Espaces Comprises] a toute sa place parmi les jeunes auteurs, surtout lorsqu’on entend/lit encore « c’est normal de payer pour se faire publier » et que « le compte d’auteur, c’est la même chose que l’auto-publication ». Nous avons encore du travail, les jeunes !

La Treizième ConcubineUn an autour d’[Espaces Comprises]

Après la publication d’un premier roman bâclé il y a presque dix ans, j’ai enfin repris la route de l’édition. Par la bonne porte, cette fois-ci. Petite, mais bonne. Le premier tome d’une saga fantasy certifiée sans elfes ni dragons (j’y tiens) a vu le jour en mars ; un recueil de nouvelles et un deuxième troisième roman (contemporain) clôtureront parfaitement mon année 2013.
2014 s’annonce également chargé. Je ne mange pas de fraises Tagada, mais j’ai plusieurs litres de guaraná dans les veines, à l’heure qu’il est.

La Réelle Hauteur des HommesLa prochaine année d’[Espaces Comprises]

Chers lecteurs, que vous soyez auteur, éditeur, libraire ou juste curieux, envoyez-nous des suggestions, posez-nous des questions ou proposez-nous des sujets. Qui sait, vous pourriez même témoigner.
Sans nos intervenants pour partager leur vécu et approfondir certains thèmes ; sans les écrivains et éditeurs qui acceptent de répondre à nos questions ; sans les commentaires des lecteurs, etc., notre site serait une coquille, pas vide, mais sans vie.
Alors n’hésitez pas, nos contacts sont tous là (clic !)

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Kanata, 1 an plus tard

This entry is part 2 of 6 in the series 1 an d'[EC]

kanata_doll

Kanata (Franck Labat)
Trésorier d'[Espaces Comprises] (à moi les Tagada !!!)
kanata [@]espacescomprises.com
www.francklabat.com

Kanata c’est 25% d’obsession, 25% de compulsif, 25% de geek attitude, 25% de Caribou et 100% de paradoxes ! En tout cas, c’est ce qui est écrit sur la boîte.

Obligé d’écrire sous un pseudo pour protéger sa vie secrète de directeur informatique européen d’une grande société de sécurité, il a sombré dans la paranoïa et le dédoublement de la personnalité depuis 2008. La preuve : même après avoir changé de boulot début 2012, il continue à utiliser son nom d’emprunt, sans doute par peur des représailles des réseaux russes ou chinois… – vous n’aurez pas ma peau !

En se faisant passer pour un écrivain, il espérait brouiller les pistes et juguler les attaques incessantes sur sa personne – et surtout sur mon compte Facebook, vraiment pas cool, les gars… Pas de chance, il est tombé sur Jo Ann, Alice et Ness qui depuis le séquestrent dans un sous-sol lugubre, forcer à écrire 18 heures par jour pour mériter une maigre pitance – y a même pas de fraises Tagada, c’est de la torture ou je ne m’y connais pas ! Si vous lisez ces lignes, aidez-le avant que ce message ne soit repéré et effacé. Appelez la police, ou mieux : envoyez des fraises et des crocodiles Haribo au siège d’EspacesComprises.com – mettez bien mon nom dessus, sinon elles vont tout boulotter.

Galérien de l’écriture depuis plus de 20 ans, Kanata est l’auteur de nombreux textes fantastiques et SF que ce soit sous forme de scénarii, nouvelles, novellas ou romans. Il ne s’engage sur les berges brumeuses de l’édition qu’en 2010, mais il arrive avec un bagage étrange de méthodologie, d’expérience et de vision made in Canada où il a vécu neuf ans en milieu anglophone. Il n’est pas impossible qu’entre un filet de bave et un grognement, il puisse malgré tout vous apporter un ou deux bons conseils, on ne sait jamais…

APPENDUM : Après un long sevrage de fraises Tagada et une diminution drastique du taux de sucre dans le sang, Franck Labat est revenu à la réalité – sur une base moyenne de 12 heures par jour, ce qui n’est déjà pas si mal. Il accepte désormais de répondre à son vrai nom – de toute façon cette histoire de mafia russe s’est réglée à grands coups de Vodka dans un bar sordide du quartier rouge – et a pu suffisamment se concentrer pour publier trois livres.

Un an d’[EC]

Pour moi c’est 3 séries, 35 articles, 125 commentaires et 262 205 caractères espaces comprises.

Mais ce sont surtout des échanges avec des aspirants auteurs, des nouveaux auteurs et des primo-romanciers qui ont renforcé ma première impression sur le manque d’informations qui enveloppe notre milieu. [EC] a non seulement sa place, mais aussi un rôle important à jouer, et je suis fier d’avoir pu contribuer à cette aventure pour l’année passée.

L’alchimie naturelle qui s’est formée entre Alice, Jo Ann, Vanessa et moi est un vrai moteur. Malgré nos emplois du temps chargés et nos contraintes, nous arrivons toujours à produire nos articles et trouver de nouvelles idées – principalement à cause du fouet de Jo Ann, mais chut… J’adore l’ouverture faite aux intervenants qui participent de temps en temps, cela apporte vraiment une notion de communauté au site. Une valeur qui me paraissait essentielle dès le début du projet.

Un an autour d’[EC]

J’ai vécu 1 changement de nom, 1 fin de manuscrit, 1 prix littéraire, 3 publications et je me suis descendu 864 fraises Tagada (l’équivalent de 18 paquets).

Une année très chargée, donc. Ne vous y habituez pas : j’essaie déjà avec peine de maintenir le cap d’une publication par an. Les circonstances m’étaient juste particulièrement favorables en début d’année, au point de reculer une des publications pour ne pas trop occulter les autres.

La prochaine année d’[EC]

Kanata sera toujours fidèle au poste sur [EC] tandis que Franck Labat continuera son petit bonhomme de chemin en tâchant de publier son dernier roman et d’en écrire un nouveau. Mon vœu le plus cher pour cette nouvelle année est de pouvoir changer d’hébergement afin d’offrir ce qui manque le plus au site : une vitesse d’accès digne de ce nom.

Et comme la vie est faite pour évoluer, apprendre et progresser, j’ai décidé de ne pas me cantonner aux Tagada. Cette année, c’est décidé : j’ajoute les crocodiles à mon menu !

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