- La méthode dite « du flocon » expliquée et illustrée – Étape 1
- La méthode dite « du flocon » expliquée et illustrée – Prologue
- La méthode dite « du flocon » expliquée et illustrée – Étape 2
- La méthode dite « du flocon » expliquée et illustrée – Étape 3
- La méthode dite « du flocon » expliquée et illustrée – Étape 4
- La méthode dite « du flocon » expliquée et illustrée – Étape 5
- La méthode dite « du flocon » expliquée et illustrée – Étape 6
- La méthode dite « du flocon » expliquée et illustrée – Étape 7
- La méthode dite « du flocon » expliquée et illustrée – Étape 8
- La méthode dite « du flocon » expliquée et illustrée – Étape 9
- La méthode dite « du flocon » expliquée et illustrée – Étape 10
- La méthode dite « du flocon » expliquée et illustrée – Épilogue
La méthode « du flocon » (the snowflake method) est un concept de structuration et d’organisation qui nous vient de Randy Ingermanson (site en anglais). La série d’articles que vous propose [Espaces Comprises] sur ce sujet n’est pas une simple traduction. Il s’agit d’un travail d’adaptation à notre microcosme francophone, illustré, démontré, commenté par votre serviteur et gracieusement autorisé par Randy.
En 2000, je développais moi-même une méthode de structuration pour l’écriture scénaristique (en anglais, que j’ai depuis réactualisée et francisée, et qui fera peut-être l’objet d’une prochaine série d’articles dans les colonnes d’[Espaces Comprises]). À mon retour en France en 2008, je me suis retrouvé dans une situation qui m’interdisait tout bonnement d’écrire convenablement. J’arrivais au bout de mes capacités, les projets prenaient trop de temps, je perdais le fil, tournais en rond et n’avais pas fini un manuscrit complet depuis longtemps. Il me fallait structurer mon travail, mais pour l’écriture romanesque cette fois-ci…
C’est dans ce contexte que j’ai découvert le site de Randy et retrouvé une philosophie très proche de la mienne. J’ai donc contacté Randy pour l’informer de mon intention d’adapter, fusionner et véhiculer ses principes de structuration et les miens dans un cadre francophone.
“Yes, go right ahead and write whatever articles you want.”
—
« Oui, vas-y et écris tous les articles que tu veux. »
Après avoir adapté la méthode, je l’ai utilisée pour mes derniers projets (3 romans en 4 ans).
C’est donc cela que je me propose de partager avec vous au cours d’une série de 12 articles :
- Ce prologue qui va permettre de cadrer les choses ;
- Les 10 étapes de la méthode dont chaque article donnera les détails ;
- Un épilogue pour conclure le tout, mettre les annexes, références et documents de travail pour vous rendre autonome
Un investissement plus qu’une méthode
Le terme « méthode » peut faire peur. Prenez-le comme un exercice de style organisationnel, un prélude avant l’écriture elle-même.
L’estimation totale du temps à investir est de 125-175 h (je donnerai une estimation du temps pour chaque étape) en fonction du type d’ouvrage, au bout desquelles vous aurez un document de conception complet et un plan. Le gain de temps dans la phase d’écriture est lui inestimable, surtout si cet investissement fait la différence entre un projet abouti ou laissé à l’abandon. De plus, vous aurez tous les éléments pour la postproduction (prospection des éditeurs) sous la main.
Une « méthode » pour « structurer » la créativité ! Pour ou contre ?
Je n’ai pas honte de dire que j’ai fait partie des deux écoles. À mes débuts, seules la créativité et l’inspiration pouvaient être mes guides. J’écrivais à l’envolée, à l’instinct, avec mes tripes et mon cœur et surtout pas avec ma tête. J’y arrivais, je me sentais libre et si un type m’avait abordé pour me parler d’une « méthode » structurée de segmentation prenant des heures AVANT même d’écrire une ligne, je lui aurais ri au nez.
Aujourd’hui, je suis ce type… J’ai utilisé cette méthode pour mes trois derniers projets, et en toute honnêteté, ils n’auraient pas vu le jour sans elle ! Pourquoi ?
- Avant, j’avais le temps, et c’est là l’élément primordial ! Étudiant, sans-emploi, militaire, petits boulots… Bref, quand l’inspiration était là, le temps pour l’exploiter y était aussi, et hop tout était en phase : merveilleux ! Si c’est votre cas, profitez-en ! Cependant, continuez à suivre cette série, croyez-moi, il y a bien une étape ou deux qui vous seront utiles et feront la différence entre un récit quelconque et un manuscrit abouti 😉 (là c’est l’expérience qui parle).
- Maintenant, je suis debout à 6h00, dehors à 6h25, au bureau à 7h40, sur le trottoir à 18h30 et de retour à la maison à 20h00. Soit 14h par jour sans l’ombre d’une chance d’être créatif, même si l’inspiration était là. Rajoutez la maintenance vitale (manger, se laver, faire un bisou à sa fille et échanger deux phrases avec sa femme) et ça nous laisse un créneau 21h00-23h00 pour « créer » ! Vous commencez à voir pourquoi je voulais optimiser ce temps « libre », être sûr de faire avancer les choses au lieu de sempiternellement perdre une heure à revenir en arrière raccorder les morceaux, trente minutes à trouver l’inspiration et les dernières trente minutes à écrire dix lignes…
- Le bilan des premiers romans, avec le recul, n’est pas fameux : vite écrit certes, mais médiocres. Si on les découpe en trois segments : le fond (l’histoire), la forme (le style écrit) et la structure (cohérence et dynamique du récit), il est évident que le fond est bon (on garde), la forme est trop jeune (on persévère, rien à voir avec la conception), la structure est bancale (et là… ça a tout à voir avec la conception !) => soit 50% de la médiocrité qui peut être traitée en amont.
- La segmentation et l’approche pas à pas m’ont aidé à identifier, appréhender et avoir des marqueurs d’avancement précis. Très important pour ne pas perdre le fil quand on est justement perpétuellement soumis à des facteurs perturbant l’esprit créatif (boulot, transport, stress, intendance…) qui font perdre les idées ou nous sortent de cette zone d’inspiration indispensable pour assurer une cohérence à un texte dont l’écriture va s’étendre sur des semaines ou des mois.
Je ne force personne, je ne prêche pas la bonne parole et je comprends parfaitement que chacun puisse avoir sa propre façon de faire. Tout ce que je peux vous dire, c’est que je suis resté huit ans sans parvenir à achever un projet, noyé dans la stagnation, perdu dans les idées qui fusaient plus vite que ma capacité à les coucher sur papier et, il faut le dire, au final, un peu dégoûté par le manque de résultats. A contrario, en quatre ans j’ai fini trois romans alors que j’étais dans une période tendue (retour en France, nouveau boulot, déménagements successifs…) La différence entre les deux ? J’ai commencé à utiliser ma tête ;-).
Les limites de cette méthode
- Tout d’abord, ce travail de conception détaillé ne s’applique qu’aux romans. Il ne serait d’aucun bénéfice temporel pour la création de nouvelles (ce qui ne veut pas dire que vous ne devez pas structurer vos nouvelles pour autant, mais sans doute pas à ce point).
- Seules les œuvres de fiction sont concernées. Parce que nous allons voyager aux confins du storytelling (l’art de raconter des histoires), avec des mécanismes empruntés aux contes, à la dramaturgie et à la scénarisation. Je ne suis pas convaincu du tout de l’utilité de cette façon de faire pour autre chose que de la fiction. Préparer une biographie, un reportage, un guide pratique ou autre demande des structures particulières qui ne sont pas couvertes ici.
- On ne parle bien ici QUE des étapes de conception (au sens conception scénaristique) et non de création (l’écriture elle-même). À la fin de ce laborieux travail, vous n’aurez pas encore écrit une seule ligne de votre roman. Étrangement, c’est l’un de ses intérêts : aucun impact sur votre style, votre « art », mais juste un outil pour structurer votre effort et faciliter la fluidité de votre création avec le temps – toujours trop court – qui nous est alloué lorsque l’on est simple auteur, et non pas écrivain…
La philosophie de cette méthode
Segmenter, affiner et mettre à jour. C’est tout ce que vous devez retenir du principe de base. On découpe en petits bouts plus facilement ingérables la grosse portion qu’il y a dans notre assiette. On affine petit à petit l’image floue qui hante notre esprit. On modifie les étapes précédentes des documents de travail en fonction de ce que notre créativité nous dicte. Si vous êtes plus familier avec les arts graphiques, c’est exactement comme pour créer un tableau : on dégrossit les zones, puis on repasse pour rajouter des couleurs, des traits, on détaille, on affine, jusqu’à l’image finale.
Cela permet, une fois lancé dans l’écriture, d’être en progression constante et de minimiser les fastidieux retours en arrière (mais j’en étais où ? Il faisait quoi le héros dans le chapitre d’avant ? Comment je voulais amener cette partie de l’intrigue déjà ?) en gardant des repères fiables.
Avertissement
La série d’articles sera longue, mais détaillée. Le document de soutien final (que je placerai dans le dernier article) et ses dix étapes seront quant à eux condensés au plus haut point, ce qui donnera des allures de méthodologie pointue, rigide et contraignante. Ne vous laissez pas avoir. Le but est d’aider à la conception, jamais de brimer la créativité. Je le répéterais souvent dans les articles, mais n’aurais pas la place de le faire dans le document récapitulatif : Ne brimez jamais votre désir d’écrire ! Canalisez juste le montant d’énergie nécessaire pour vous aider à le faire mieux.
À vouloir être trop pointilleux, on tombe bien vite dans la facilité de reculer le moment de se lancer à l’eau. Surtout quand ce n’est plus un premier roman et que l’on connaît l’horreur, l’angoisse, la fatigue et les doutes qui nous attendent pour écrire (c’est alors tentant de se complaire dans la phase de conception et de repousser inconsciemment la phase de création…). Ne succombez pas, ne vous cachez pas derrière cette méthode pour ne pas commencer à écrire. Tout est une question d’équilibre :
- Primo romanciers = Ne vous précipitez pas. Chaque minute investie ici vous reviendra au quadruple que ce soit en phase d’écriture, de réécriture ou de démarchage d’éditeur. Mais surtout, il y a fort à parier que cela fera la différence entre un projet inachevé ou d’une piètre qualité, et un manuscrit éditable.
- Auteurs avec un nouveau projet = Ne vous enlisez pas. C’est une sirène qui vous chante sa mélopée. Il est plus facile de se complaire à imaginer ce qui pourrait être, repousser le dur labeur que vous connaissez bien, vous cacher derrière une fausse productivité… Soyons réalistes ; personne d’autre que vous ne va écrire votre histoire… Alors au boulot !
Dans notre prochain article, nous attaquerons le vif du sujet et l’étape 1.
… Hummm… bien que n’écrivant pas de la fiction, et malgré votre mise en garde, je vais quand même jeter un coup d’oeil à votre méthode… sait-on jamais… Merci pour l’effort de partage, en tout cas!
Disons qu’il vous faudra occulter la partie « intrigue », moins importante si vous faites de l’essai du biographique ou de l’historique.
Les actes restent valides, même s’ils seront sans doute moins marqués, la gestion des personnages… cela dépend. Par contre, le plan… Incontournable à mon avis 😉
Dans tous les cas : bon courage pour l’écriture !
Mon sauveur !!!
Bon, étape 1 : je me suis reconnue.
C’est déjà une bonne chose.
Par contre, mon roman est en travail (friche ?) depuis déjà longtemps. J’espère que je ne devrai pas tout recommencer si je suis ta méthode ?
Nah… c’est un concept, une philosophie, un outil… mais certainement pas un carcan 😉
Trop fort !!!
Je me suis reconnue tout de suite… Les enfants, le boulot, le stress, l’intendance… La vie de famille et donc juste quelques minutes à consacrer à l’écriture… J’en suis arrivée à mettre un papier et un stylo dans la salle de bain, car c’est là que me venait les idées – seule et détendue sous la douche chaude !!!
Dès le début, je me suis reconnue : se poser, reprendre là où on s’en était arrêté, avoir l’inspiration, rester 1/2 devant l’ordi et écrire 10 lignes (et encore) puis voir l’heure… Son mari qui s’impatiente car il attend seul dans le grand lit froid… et se dépêcher car il est 00h00 et on travaille le lendemain. Résultat : pas grand chose !!! ^^ MERCI pour ces conseils, je vais lire ces articles avec grand intérêt. 😀
Ha ! ben là… Je te promets que le temps investi ici te reviendra au centuple. En plus, la série d’articles elle-même est découpée en morceaux plus abordables dans des contraintes de temps serrées 😉
Bonne lecture, et bon courage pour tes projets d’écritures.
A quel moment de la méthode Snowflake peut-on incorporer la trame de l’intrigue pour un roman policier ?
Avez-vous développé dans votre technique d’écriture les notions de scene/sequel/MRU telles qu’elles ont été expliquées par Randy Ingermanson sur son site ?
Super article.
Policier ou pas, la trame de l’intrigue est le cœur de l’histoire, elle doit transparaitre dans les étapes 3, 5 et 7, sous-jacente et de plus en plus perceptible. Ensuite elle est détaillée à l’étape 9.
Dans cette série je ne traite pas des suites (honnêtement, ce n’est que de la gigogne par rapport à du one shot). L’écriture des scènes est abordée succinctement dans l’étape 9. Mais LA règle à retenir pour l’écriture de scène, c’est : « entrer tard, sortir tôt ». À mon avis, vous allez être comblé par la série d’articles sur la dramaturgie, et sa conclusion sur l’écriture hybride, qui traitent pile-poil de la partie scénique et de la gestion conflit/motivation (MRUs).
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J’ai toujours écris à l’inspiration, et j’ai publié. Mais j’aimerai vraiment utiliser votre méthode, mon dernier roman que je suis entrain d’écrire (entre fiction et réel) me donne du fil à retordre. Cela traîne depuis plusieurs moi; Je sais que c’est à cause de fb où je publie ma poésie qui me prend tout mon temps. J’en suis devenue accroc et de ce fait j’ai délaissé mon roman! Donc votre méthode semble être mon sauveur. Réorganiser mon temps, pour un meilleur résultat! Seulement beaucoup de mots dans votre texte me font peur: Découper, l’intrigue, la trame transparaitre dans les étapes 3 5 7, de quelles étapes parler vous? Tous çà est flou dans mon esprit! Jusqu’à là, j’ai toujours écrit à la défilé de mon inspiration, c’est vrai qu’il m’arrive de ne plus savoir le nom que j’avais donné au grand-père de mon héro, étais-ce en été ou hiver? Mais je me relisais et je reprenais le fil, et mes romans ou mes nouvelles naissent de cette manière! Publiés et vendues dans mon pays! Mais vous dites que vous étiez ainsi et qu’avec votre méthode vous gérer mieux, pour cette raison je veux apprendre de vous. Si vous le permettez Monsieur expliquez moi tout en détail. Merci pour votre altruisme . Cordialement.
Bonjour, vous faites référence à l’un des commentaires de cet article concernant la suite des étapes. Il s’agit bien d’une série de plusieurs articles, toutes vos interrogations devraient trouver réponse dans les articles suivants.
Suivez simplement les liens en fin d’article. la suite de celui-ci : http://espacescomprises.com/la-methode-dite-du-flocon-expliquee-et-illustree-etape/
Cette méthode peut grandement aider à gérer son temps (ou plus exactement à ne pas en perdre trop à revenir sans cesse en arrière quand on doit faire avec un agenda découpé en dents de scie), mais elle n’est pas un antidote pour une addiction Facebook… débranchez de temps en temps 😉
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Juste un petit mot pour dire que j’ai utilisé cette méthode en me basant sur les explications de ce site. J’ai terminé le premier jet de mon court roman en 40 jours. 18 consacrés à la méthode et 22 à la rédaction proprement dite.
Cela m’a été d’une grande aide et je pense l’utiliser aussi pour des projets que j’ai déjà avancé jusqu’à presque la fin, mais que je n’arrive pas à terminer.
Le plan est quelque chose de formidable. Ça m’a donné une impression très agréable de savoir où j’allais, d’avoir une base solide, même si je l’ai modifié à plusieurs reprises, puisque je rajoutais des scènes, j’en enlevais, j’en mettais deux ensemble ou je les déplaçais par rapport à leur situation initiale.
Les fiches de personnages et le synopsis des personnages m’ont aussi beaucoup aidée.
Bref, je recommande à tout le monde au moins d’essayer. Cela ne coûte pas grand chose et permet de voir si la méthode convient ou pas.
Contrairement à ce que je craignais, loin de brider ma créativité, la méthode, et surtout le plan qui en est résulté, l’a libérée.
Uma
Je crois que c’est le meilleur témoignage qu’on puisse en faire 😉
S’y mettre (ne serait-ce que pour essayer et ouvrir ses horizons), s’y tenir, et oui, je ne le répèterais jamais assez : non seulement on peut, mais on DOIT revenir en arrière, c’est un canevas vivant auquel il faut apporter les modifications qu’imposent certaines réalisations dans les étapes ultérieures.
C’est vraiment un flocon : une branche peut fondre, une autre de ramifier, l’important est de garder la cohérence du tout.
Ravis que cela ait pût t’aider à boucler ton projet.
Je pense que je continuerais à témoigner sur l’utilisation de cette méthode, mais appliquée à un projet déjà démarré et presque arrivé à terme. Ce sera une expérience différente et intéressant de voir si elle permet aussi d’arriver au bout, voire de modifier le roman et de le rendre plus cohérent.
Ça marche aussi 😉
J’ai déjà redressé des projets qui stagnaient.
Dites moi, est-ce que cette méthode fonctionne aussi pour les BDs ou les mangas ? Peut-être pas en globalité, mais est-ce que ça peut être utile ?
Si on ramène tout ce travail à sa substantifique moelle, nous avons comme produit final : un plan.
Est-ce que pouvoir s’appuyer sur un plan structuré peut aider pour un scénario de BD/Mangas ?
Si c’est à moi qu’on demande, ma réponse est simple : OUI !
À mon avis on doit même pouvoir quasiment utiliser le plan comme fil conducteur et le filer au dessinateur. Je sais que dans mon cas le plan final est un tableau Excel avec une ligne par « scène »… honnêtement il ne manque plus que la vignette dans la dernière cellule et le tour est joué pour un storyboard.
Cependant… je sais que pour les projets courts (nouvelles, scénario de court métrage…), je ne me lance pas dans tout ce processus. Je n’en ai pas besoin, car la structure est suffisamment petite pour rester bien au chaud dans ma tête sans perte sur la courte durée que va me prendre la rédaction.
Alors, je sais, c’est un peu une réponse de normand. Je vais donc résumer :
Oui le processus (sous une forme réduite) peut être utile à un nouvel auteur. Par contre, un auteur aguerri devrait pouvoir gérer ce type de scénario en quelques itérations et sans autant de formalisme.
Une note : en cas de saga… la partie fiche de personnages peut vraiment prendre tout son sens pour bien les suivre et ne pas perdre de leur psychologie en cours de chemin.
PS: Dans tous mes projets d’écriture, je passe au moins par les deux premières étapes, ne serait-ce que pour filtrer dans l’avalanche d’idées.
D’accord d’accord, merci pour la réponse ! Pas que je fasse de la BD, mais si ça peut aider des amis…
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bonjour Kanata,
juste pour te remercier du partage de TA méthode (puisque tu l’as adaptée) très complète.
De rien 😉
bonjour Kanata,
juste pour te remercier du partage de TA méthode (puisque tu l’as adaptée) très complète.